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Vendre sur une marketplace : témoignage d’un vendeur

Marketplace - E-commercepourtous

Entretien avec un vendeur occasionnel sur une marketplace.

Kevin H. vend en ligne occasionnellement des paires de basket sur une marketplace. Il s’agit d’une activité secondaire lui permettant de compléter ses revenus.

Temps de lecture : 2 mn.

Quel est exactement ton business ?

Je vends des paires de basket sur des groupes dédiés aux sneakers sur Facebook, LeBonCoin et Vinted. Je fais une forme d’e-commerce !

Quels types de baskets ?

Ma cible : des paires de basket ayant une certaine valeur marchande, c’est-à-dire pour lesquelles la demande est grande.

Cela peut être des séries limitées, ou bien des paires de basket difficiles à trouver car très demandées, ou bien des baskets à la mode.

Comment fais-tu pour connaître la valeur marchande de ton produit ?

J’utilise l’outil https://stockx.com/fr-fr/ qui permet de connaître la valeur moyenne des produits grâce aux transactions réalisées.

Une fois les chiffres analysés, il est facile de voir si telle gamme de baskets se vend bien ou pas et à quel prix.

De plus, je me tiens également au courant des dernières tendances sur le marché, notamment grâce aux groupes Facebook sneakers.

Comment te procures-tu les articles que tu souhaites mettre en vente ? Passes-tu par un ou plusieurs grossistes ?

Pas du tout. Je m inscris à des « raffles » (tirages au sort) sur plusieurs boutiques en ligne, mais aussi sur Instagram pour multiplier mes chances de gagner le droit d’acheter la paire de sneakers qui m’intéresse.

Il m’arrive également d’avoir un coup de bol et de tomber en vacances à l’étranger sur des baskets dont je sais que le prix est supérieur en France à l’achat.

Le problème avec les séries limitées, comme les dernières baskets Air Jordan Dior, est qu’il faut débourser une grosse somme d’argent pour se les procurer, même si le retour sur investissement peut être important pour ce genre de produit – hype et hyper demandé.

Il faut avoir du cash. Je ne suis pas un vendeur professionnel mais uniquement occasionnel.

Comment te tiens-tu informer de ces jeux concours ?

Je suis inscrit à des forums dédiés au business de la basket.

Sur ces forums, on peut y trouver également des bons plans pour se fournir en produits, mais chut ! Je n’en dirais pas plus.

Arrives-tu à dégager une marge suffisante à la revente ?

Oui, le plus souvent. Je vise les 30% de marge.

Et depuis combien de temps fais-tu ce business occasionnel ?

2-3 ans il me semble.

Pourquoi avoir choisi la basket ?

J’ai toujours été intéressé par les baskets. Je suis un amoureux des belles baskets. D’ailleurs, il paraît que je ne suis pas mauvais pour leur redonner une nouvelle jeunesse.

Dernière question : ton conseil pour quelqu’un qui souhaiterait débuter ?

Oh non, surtout pas ! Cela me ferait plus de concurrence ! Je plaisante.

Si vous voulez arrondir occasionnellement vos fins de mois ou bien tester un produit, la marketplace c’est top.

Pas de boutique en ligne, ni de site internet à gérer.

Miser sur un produit qui vous intéresse vraiment.

Merci Kevin d’avoir accepté de partager ton expérience avec nos lecteurs.

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Comment augmenter la visibilité de son site internet

E-commerce pour tous blog

Temps de lecture : 6mn30

Je vois régulièrement, dans les forums pour entrepreneurs, la même question posée des dizaines de fois : « comment faire pour augmenter ma visibilité et ainsi mes ventes ? ».

A l’heure de l’internet, facile et accessible à toute heure du jour et de la nuit, tout commerçant qui souhaite donner de la visibilité à son business et attirer plus de monde se doit d’avoir une présence en ligne.

Or, certains pensent qu’il s’agit simplement de créer une page sur son réseau social préféré (Facebook, Instagram, Pinterest…) et de poster quelques photos de leurs produits. Ces mêmes personnes s’étonnent ensuite d’avoir 0 vente !

Attirer des potentiels clients sur votre boutique en ligne est un challenge – surtout lorsqu’on débute. Autant vous le dire tout de suite, désolée de vous décevoir : il n’y a pas de recette miracle. Sinon, cela se saurait 🙂

Toutefois, je vous rassure, il existe des techniques pour vous aider.

Préalable

Avant de voir ensemble ces techniques, il y a 3 points importants à vérifier :

Quels sont vos objectifs ?

La première question à se poser est de se demander pourquoi vous souhaitez obtenir du trafic sur votre site internet.

Par exemple :

Dans le cas d’une boutique en ligne 100%, la réponse semble évidente : augmenter les ventes.

 

Dans le cas d’un site vitrine, la réponse pourrait être : augmenter ma visibilité et donner envie aux gens de me contacter.

Combien de ventes est-ce que je vise ? Combien de contacts ? Etc.

Quelle est votre cible client ?

Qui sont mes clients ? Où habitent-ils ? Quelles sont leurs habitudes de consommation ? Seraient-ils intéressés par mon produit ou mon service ? Est-ce que je réponds à leurs besoins ?

Voici un template de buyer persona tip top pour vous aider à visualiser l’exercice :

Buyer Persona e-commerce

Quelle est votre stratégie marketing ?

Est-ce que je mise uniquement sur de la stratégie online (tout se passe sur internet ) ou bien online et offline (en dehors d’internet) en distribuant des flyers par exemple ? Cette question est pertinente pour les commerces qui ont une boutique en dur – en plus de celle sur internet.

Quel budget suis-je prêt à y consacrer ? Sur combien de temps ? Etc.

Maintenant que vous avez répondu à ces 3 points, voyons ensemble les différentes techniques pour attirer des clients sur votre boutique.

Remarque importante : le client est au coeur de votre stratégie. Peu importe la stratégie marketing  que vous allez mettre en place ou les techniques que vous allez appliquer, vous devez répondre aux besoins des internautes !

Les techniques

1) Un site internet optimisé pour une expérience client unique

Cela semble une évidence, mais pas pour tout le monde. Pourtant, avoir un site internet optimisé pour attirer le client et l’emmener vers le panier d’achat est devenu incontournable.

Votre site internet doit être placé au coeur de votre stratégie marketing.

En effet, une présence digitale de qualité est le prolongement de la relation client car elle permet des interactions avec vos clients.

Les principaux points de vigilance pour avoir un site optimisé :

  • le temps de chargement de la page ;
  • le design du site (l’ergonomie, la charte graphique…) ;
  • l’agencement de la page et des différents éléments ;
  • un site adapté à la navigation sur les mobiles (tablettes et smartphones).

Il existe des solutions tout à fait raisonnables, voire gratuites pour créer soi-même un site vitrine via le CMS WordPress – le plus connu.

Pour ce qui est de la création d’un site e-commerce, je préconise les sites clés en main pour débuter, le français Wizishop ou le canadien Shopify sont parfaitement adaptés aux débutants.

Ces CMS e-commerce vous permettent de créer rapidement, facilement et sans prise de tête votre boutique professionnelle en ligne.

Un exemple de tarif pour Wizishop : 27€ H.T./mois pour un engagement de 12 mois + 2% de commission sur les ventes.

Certes, l’abonnement a un coût mais cela revient moins cher que la création d’un site e-commerce de A à Z fait par un professionnel – sans compter l’assistance technique incluse dans le prix de l’abonnement. Pensez-y 🙂

2) S’inscrire dans les annuaires locaux pour professionnels

Ce point est souvent négligé. Si vous voulez être référencé localement en particulier, les annuaires professionnels sont une bonne option. Certains sont gratuits, d’autres payants.

3) Google My Business

Tout professionnel qu’il soit un indépendant, un commerçant, un artisan ou autre devrait s’y inscrire.

C’est quoi Google My Business ? C’est un service de référencement des entreprises offert par Google (vous avez bien lu, c’est un service GRATUIT, alors autant en profitez :-).

Il vous suffit de renseigner votre entreprise, ajouter le lien de votre site internet, ajouter des photos et le tour est joué !

Pour les commerces physiques, Google Maps aidera vos clients à vous trouver et à vous localiser plus facilement.

Une page Google My Business optimisée est très importante pour une bonne visibilité et un bon référencement.

Google My Business

Capture d’écran de Google My Business.

4) SEO

Search Engine Optimization ou référencement naturel ou encore référencement organique sur les moteurs de recherche, spécialement Google. Bien sûr, il existe d’autres moteurs de recherche tels que Bing, Yahoo Search, Qwant…

En France, Google règne en maître incontesté : en 2019, 90% des internautes français l’ont utilisé pour faire leurs recherches sur internet (!) (d’où la photo d’illustration de cet article :).

Pour avoir un bon référencement naturel : il faut choisir les bons mots-clés/phrases clés pour décrire votre business, produire un contenu de qualité régulièrement et être patient (cela prend du temps, eh oui !).

Bien évidemment, le SEO est presque devenu un art – plusieurs techniques existent pour monter dans le ranking (classement) de Google.

Si vous voulez en savoir plus sur le référencement naturel et les différentes techniques, je vous recommande le livre « 7 techniques pour développer votre référencement naturel » de Dimitri Carlet. Facile à lire et très instructif pour tous ceux qui n’y connaissent rien au SEO.

5) SEA

Search Engine Advertising. Il s’agit de faire du référencement payant.

Vous misez uniquement sur le référencement naturel pour vous faire connaître, ou bien vous ne voulez pas débourser des sous pour faire des campagnes publicitaires ? C’est tout à fait compréhensible.

Cependant, garder à l’esprit qu’une campagne bien menée sur Facebook Ads ou Google Ads, peut être génératrice de nombreux leads (contacts) rapidement.

Pourquoi ? Parce que le ciblage des personnes susceptibles d’être intéressées par votre produit ou service peut se faire facilement grâce aux données personnelles que Facebook et consorts ont sur leurs utilisateurs. À vous, ensuite, de convertir ces contacts en clients en leur proposant un site professionnel avec une expérience utilisateur unique.

6) SMO

Social Media Optimization ou la promotion de votre site internet via les réseaux sociaux.

Qui aujourd’hui ne possède pas de compte sur au moins un des réseaux sociaux principaux ?

En 2019, YouTube est devenu le réseau social n°1 en France devant Facebook et Instagram.

L’idéal est d’être présent sur les principaux réseaux sociaux même si vous n’êtes actif que sur 2 ou 3 d’entre eux. Votre activité devra se concentrer sur les réseaux sociaux sur lesquels votre business aura le plus de chance d’atteindre votre cible client.

Par exemple, si vous vendez une ligne de vêtements pour jeunes femmes entre 18-25 ans, il ne faudra pas négliger Instagram et Pinterest.

Remarque :

  • les gens ne viennent pas sur les réseaux sociaux pour acheter ;
  • une présence active est nécessaire pour ne pas se faire oublier ;
  • le mieux est de se former a minima sur l’utilisation optimale de ces réseaux sociaux ou faire appel à un expert ;
  • les réseaux sociaux peuvent vous apporter du flux vers votre site internet.

Conclusion : les techniques présentées ici ne forment que la partie la plus connue de l’iceberg.

Un contenu de qualité, un site internet optimisé pour l’utilisateur, une offre répondant aux besoins des internautes, une présence active sur les réseaux sociaux et un brin de créativité vous aideront à attirer les clients sur votre site internet 🙂

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3 étapes clés pour se lancer avec succès dans l’e-commerce

E-commerce pour tous

Temps de lecture : 6mn30

JE ME LANCE !

Votre décision est prise : vous voulez créer votre boutique en ligne et vous lancer dans l’aventure e-commerce. Félicitations !

Prochaine action : lire cet article jusqu’au bout pour connaître toutes les étapes essentielles pour atteindre votre objectif.

Pas de bla-bla. Pas de pavé indigeste. Juste une check-list de questions pour une lecture facilitée.

Si vous voulez lancer un business en ligne solide et rentable, vous êtes au bon endroit 🙂

Note :

  • Les étapes clés sont reprises dans l’infographie à droite.
  • Toutes les questions listées ci-dessous constituent des points repères sur lesquels il vous faudra travailler.

Vous n’avez pas de réponse à certaines questions ?

Pas de panique, les réponses viendront au fur à mesure que vous progresserez sur votre projet.

A trop réfléchir, on ne passe pas à l’action 🙂

Infographie 3 étapes clés création e-commerce

Bien préparer son projet

Cette étape préparatoire, pourtant essentielle, est très souvent négligée. C’est dommage. Imaginez-vous habiter dans une maison sans fondations ? Vous sentiriez-vous en sécurité ?

Probablement non. Les fondations de votre future boutique en ligne, c’est tout le travail de réflexion que vous aurez préalablement réalisé avant de lancer votre activité.

Se poser les bonnes questions sur son projet e-commerce

  • Pourquoi est-ce que je souhaite ouvrir une boutique en ligne ?

Les raisons peuvent être liées aux caractéristiques de l’e-commerce : simplicité, accessibilité, rapidité pour monter un business sur internet.

  • Quelles sont mes motivations ?

Votre réponse dépendra probablement de votre parcours personnel et professionnel.

  • Serais-je capable de rebondir si mon projet est un échec ?

Cette hypothèse mérite réflexion. Ai-je un plan B ?

  • Est-ce que j’ai assez d’argent de côté pour vivre le temps que ma boutique décolle ?

L’argent reste le nerf de la guerre. Avant de vous lancer dans ce projet ou un autre, il vaut mieux vérifier que vous avez des revenus/rentrées d’argent/des économies pour pouvoir vivre le temps que votre business devienne rentable.

  • Ma famille me soutient-elle ?

L’adhésion familiale à votre projet est un élément très important à prendre en compte. En effet, l’aventure entrepreneuriale aura forcément des impacts sur votre vie personnelle.

  • Suis-je prêt(e) à travailler dur pour mener à bien mon projet ?

La question serait plutôt : suis-je prêt(e) à m’investir à temps plein sur ce projet ? Vous seul(e) avez la réponse.

Le projet

Ces questions vous aideront à clarifier votre projet.

  • Quel est le produit ou le service que je souhaite proposer ?

Vous savez peut-être déjà ce que vous voulez vendre. Est-ce que ce produit ou ce service me correspond ?

  • Quel est mon élément différenciateur par rapport à ce qui existe déjà ?

Cette question est essentielle pour vous démarquer de la concurrence. Elle mérite d’être creusée. En effet, compter uniquement sur le référencement de votre site internet sur Google ou d’autres moteurs de recherche n’est pas suffisant. Vous devez apporter à vos clients une valeur ajoutée à votre produit ou service que vos concurrents n’ont pas ou ne proposent pas.

  • Qui est mon client cible ?

Il est recommandé de créer un buyer persona. Il s’agit de votre client idéal. Pour le définir, vous devez renseigner le maximum de caractéristiques (son âge, sa catégorie socio-économique, son métier, etc.).

  • Quels sont les moyens techniques et financiers à mettre en oeuvre ?

Outre la création d’une boutique en ligne, pensez-vous avoir d’autres besoins ? Par exemple, acheter un stock de départ.

  • Quel est le marché visé : national ou international ?

Si vous visez une clientèle internationale, votre e-boutique devra avoir une page en anglais.

  • Quelles sont mes compétences ? Dois-je prévoir de faire des formations complémentaires ou bien déléguer ?

Vos compétences découlent souvent de votre expérience professionnelle. Vous aurez peut-être besoin d’une aide sur la comptabilité, le marketing par exemple.

Connaître vos clients et vos concurrents

Vous pouvez faire appel à des sociétés qui proposent de faire l’étude de marché à votre place. Je déconseille. Vous êtes le porteur de votre projet, c’est à vous de chercher à connaître vos futurs clients.

  • Qui sont mes clients ? Quelles sont leurs habitudes de consommation et leurs caractéristiques ?

Connaître leurs habitudes de consommation et leurs interrogations vous permettra de leur proposer un service ou un produit qui répondra réellement à leurs besoins.

  • Qui sont mes concurrents (directs et indirects) ? Ai-je prévu de faire du benchmarking ?

Connaître vos concurrents vous permettra de vous nourrir de ce qui fonctionne chez eux. Leurs points faibles pourront être une source de différenciation pour votre business.

Pas mal, non ?

Les questions techniques

  • Quels sont les moyens humains et matériels dont je dispose ?

  • Ai-je un local ou un endroit où stocker les produits ? (hors dropshipping)

  • Y-a-t-il une réglementation sur les produits ou services que je souhaite vendre ?

Il est recommandé de vérifier la réglementation dans le cas de vente en ligne de produits cosmétiques ou de produits comestibles.

  • Qui sont mes fournisseurs ?

Le choix des fournisseurs dépend des produits que vous souhaitez vendre, fabriqués localement, en France, en Europe ou bien en Chine, et de votre positionnement (grand public, moyen ou haut de gamme).

  • Quelle est la logistique à mettre en place pour la livraison ? (hors dropshipping)

C’est un point important à prendre en compte. Les internautes ont l’habitude des livraisons rapides (par exemple : Amazon livre à J+1 pour ses clients Prime).

Qu’allez-vous mettre en place et à quel coût ?

  • Qui sont mes transporteurs pour la livraison des colis ? (hors dropshipping)

Le coût d’un transporteur est une charge importante pour un e-commerçant.

Avez-vous réfléchi sur la facturation des frais de livraison à vos clients ?

Concevoir un business modèle viable

C’est la question qui fâche. Réaliser un business plan à horizon 3 ans n’est pas un exercice facile.

Vous pouvez faire appel à des boutiques de gestion ou à des organismes d’aide aux entrepreneurs si vous avez besoin d’un coup de main.

Des ateliers gratuits sont également proposés par l’ADIE.

Les ressources internet sont également inépuisables sur ce sujet.

  • Quel est votre budget ?

  • Visez-vous l’auto-financement en réinjectant les recettes des 1ères ventes dans votre société ?

  • Avez-vous besoin de faire une recherche de financement complémentaire (love money, banque, investisseurs…) ?

  • Quels sont vos apports financiers et matériels ?

  • Combien de ventes visez-vous la 1ère année ? La 2ème année et la 3ème année ? 

  • Quel est le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour atteindre votre seuil de rentabilité ? 

Pour vous aider à visualiser cette première étape, ci-dessous un business modèle canvas que je vous invite à utiliser 🙂

Business modèle canvas

Le pré-lancement de votre activité

Juridique

  • Vous êtes-vous renseigné sur votre protection sociale en tant que dirigeant ?
  • Avez-vous choisi le régime juridique de votre entreprise ?
  • Avez-vous comparé les offres d’assurance responsabilité civile ?

Gestion

  • Avez-vous réfléchi à la mise en place des outils commerciaux pour promouvoir votre produit ou service ? 
  • Prévoyez-vous la mise en place d’outils de gestion de votre activité (par exemple : un logiciel de comptabilité et/ou un outil CRM (gestion de la relation client)) ?
  • Avez-vous pensé au service après-vente ?

Marketing/communication

  • Savez-vous comment faire pour avoir du trafic sur votre boutique en ligne ?
  • Savez-vous ce qu’est le référencement naturel (SEO = Search Engine Optimization (en anglais)) ?
  • Avez-vous défini une stratégie marketing et de communication ?

Maintenant, vous pouvez donner une existence juridique à votre activité. L’immatriculation est indispensable pour pouvoir commencer à faire une prestation ou une vente.

Construire son site internet

Il est très important de donner à votre boutique en ligne une allure professionnelle. Pourquoi ?

Pour rassurer les internautes sur votre sérieux et votre professionnalisme.

Un test simple : demandez-vous si votre boutique en ligne vous donne envie d’acheter 🙂

La plateforme

2 options possibles :

1) Créer votre site internet vous-même

Opter pour une plateforme CMS e-commerce :

Une solution propriétaire : Prestashop, Magento pour ne citer que les CMS e-commerce open source les plus connus. 

L’avantage : vous êtes propriétaire de votre site.

Le désavantage : le coût élevé et des notions techniques à avoir.

Mon conseil : vous pourrez vous tourner vers ces applications web open source lorsque vous aurez atteint un seuil de chiffre d’affaires assez élevé (>10 000€/mois). 

Une solution par abonnement mensuel : Shopify, Wizishop.

L’avantage : une solution clé en main.

Le désavantage : vous êtes locataire de votre site.

Mon conseil : c’est la meilleure option pour démarrer son business à un coût raisonnable. La prise en main est rapide et simple. En cas de difficulté technique, vous pouvez faire appel à l’assistance technique. Pas de prise de tête.

2) Faire appel à une agence web e-commerce ou un freelance.

L’avantage : vous pouvez vous recentrer sur votre coeur de métier. De plus, vous aurez une boutique en ligne personnalisée.

Le désavantage : le coût élevé de la mise en place.

L’hébergement

Choisir un hébergeur pour votre site web.

2 options possibles, outre les caractéristiques techniques proposées par chaque hébergeur :

Un hébergement mutualisé : votre site internet partagera le même serveur que d’autres sites internet.

L’avantage : le coût avantageux.

Le désavantage : vous n’avez pas accès à toutes les ressources du serveur (espace, fluidité, rapidité) puisqu’il est partagé avec d’autres sites web.

Un hébergement dédié : vous disposez d’un serveur uniquement pour vous.

L’avantage : vous disposez de toutes les ressources dédiées.

Le désavantage : le coût plus élevé.

Le nom de domaine

Prenez le temps de bien choisir votre nom de domaine. Cet élément est très important pour une boutique en ligne. Ce sera l’identité de votre boutique en ligne.

Mon conseil :

  • choisissez un nom court qui exprime votre activité et facilement mémorisable.
  • l’idéal serait d’avoir votre propre nom de domaine. 

La gestion administrative

Il est fortement recommandé de vous renseigner sur la réglementation applicable aux activités liées au e-commerce.

Par exemple : l’obligation légale des RGPD sur la collecte et la protection des données personnelles, le délai de rétractation de 14 jours, etc.

Voilà vous y êtes ! Vous êtes prêt à démarrer votre activité.

N’attendez pas d’avoir un site internet parfait pour vous lancer ! Le mieux à faire est de tester.

En fonction des premiers retours clients, vous pourrez apporter des améliorations sur votre boutique en ligne 🙂

Glossaire

Buyer persona : votre client idéal fictif (âge, CSP, lieu géographique, etc).

Benchmarking : faire une analyse comparative de la concurrence.

Love money : il s’agit du capital constitué grâce à l’argent de vos proches (famille, amis) pour démarrer votre entreprise.

Seuil de rentabilité : il s’agit du niveau minimum du chiffre d’affaires à réaliser pour que l’entreprise soit rentable économiquement.

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E-commerce : les avantages

business online

Temps de lecture : 4 mn

L’e-commerce suscite beaucoup d’interrogations. C’est normal.

Relativement récent dans le paysage du commerce (rappelez-vous le 1er achat en ligne effectué au début des années 1990), son expansion fulgurante en quelques dizaines d’années interroge :  

l’e-commerce n’a-t-il que des avantages ?

Les avantages liés à l’ouverture d’une boutique en ligne sont nombreux, outre le coût moindre par rapport à celle d’une boutique physique.

Néanmoins, certains points non négligeables viennent contrebalancer ce tableau positif.

 

L'e-commerce : avantages et désavantages (Si, si, il y en a ! Mais si, on vous le dit !)

Les avantages :

  • facile, rapide et accessible : une boutique en ligne peut se monter facilement via une plateforme de commerce électronique de type Shopify, Wizishop ou Prestashop ;
  • aucune connaissance technique n’est requise : vous gérez vous-même votre boutique. Le tout pour un coût raisonnable surtout si vous faites du dropshipping ;
  • une audience nationale, voire internationale : grâce à la puissance d’internet, votre boutique en ligne peut toucher un grand nombre de prospects et par conséquent des clients potentiels ;
  • un business « scalable » (a scale (anglais) = une échelle) : vous pouvez démarrer un « petit » business et finir par avoir un « grand, voire très grand » business rapidement, surtout si vous rencontrez votre marché ;
  • moins de contraintes qu’une boutique physique : aucune limite physique en terme d’emplacement, moins de contraintes administratives et juridiques, un fonctionnement non-stop 24h/24 et tous les jours de la semaine, la discrétion (les clients peuvent acheter en toute discrétion derrière leurs écrans) ;
  • l’analyse en temps réel du comportement des prospects, des clients et de leurs parcours d’achat : les différents outils marketing en ligne disponibles (gratuits ou payants) permettent après analyse des résultats de répondre à une question cruciale pour tout e-commerçant : pourquoi certains internautes abandonnent et ne finalisent pas leurs paniers ? ;
  • le ciblage des promotions : la mise en place de campagnes de promotions ciblées et personnalisées via une campagne d’e-mailing par exemple est possible grâce à l’analyse fine des statistiques et des données récoltées. Ce travail d’analyse permet d’affiner le comportement des clients pour mieux comprendre leurs besoins et leur proposer les solutions adéquates à leurs problèmes.

Les inconvénients : 

  • le manque de visibilité : contrairement à une boutique classique en dur, visible par les passants et ayant une vitrine donnant sur une rue – idéalement – très passante, une boutique en ligne est par définition virtuelle et a par conséquent besoin de se « donner » une visibilité sur l’internet en faisant appel à des techniques de marketing digital dédiées au web (webmarketing) et de référencement ;
  • un manque de confiance : tout est virtuel. Par exemple : le client ne peut pas toucher les marchandises ;
  • une méfiance naturelle pour des sites en ligne non connus – une problématique récurrente pour les e-commerçants débutants : un internaute est plus enclin à commander sur un site marchand déjà connu tel que la fnac.com, sncf.com ou darty.com car il connaît déjà ces enseignes.

Les chiffres 2019 du e-commerce en France sont parlants : sur les 200 000 sites internet marchands actifs recensés, 5,5% d’entre eux, seulement, réalisent 90% du chiffre d’affaires soit 10 000 sites marchands. Parmi eux se trouvent les mastodontes du secteur. Amazon truste la première place. (source FEVAD)

  • la nécessité d’une connexion internet fiable et rapide. N’oublions pas qu’il existe encore des zones blanches en France métropolitaine ;
  • des difficultés techniques peuvent être rencontrées lors de la construction et/ou de la maintenance de votre boutique en ligne. Ces problèmes techniques nécessitent parfois de faire appel à un prestataire externe pour les résoudre ;
  • la concurrence féroce : les barrières à l’entrée sont faibles : la création d’une boutique en ligne peut se faire facilement, rapidement et pour un coût raisonnable grâce à des CMS e-commerce tels que Wizishop ;
  • il faut du temps pour se faire connaître et obtenir les premiers résultats – même si un succès rapide est tout à fait possible, il vaut mieux garder en tête que le succès ne vient pas du jour au lendemain ;
  • la marge faible : le consommateur est devenu au fil des années un consommateur avisé. Hyper-connecté, hyper-informé il n’hésite pas à s’informer et à comparer les prix avant de se décider à acheter. S’il opte pour un achat en ligne c’est souvent pour y trouver les meilleurs prix. La guerre des prix que se livrent certains sites en ligne entraîne logiquement une baisse des prix et automatiquement une baisse des marges réalisées.

Les points cités ci-dessus devraient vous donner une idée plus précise de ce qu’est un commerce en ligne, ses avantages et ses inconvénients.

Toujours prêt à vous lancer dans l’aventure du e-commerce ? 🙂

Glossaire

Dropshipping (expédition/livraison directe) : l’absence de stock de marchandises permet à un e-commerçant (le revendeur) de réduire ses coûts.

Le processus est le suivant : lorsqu’un internaute passe une commande sur une boutique en ligne, le revendeur passe commande des articles commandés par l’internaute à son fournisseur. À charge au fournisseur de s’occuper du stockage et de la livraison/expédition des produits au client, c’est-à-dire vous.

Ce processus est transparent pour le client final. Très courant et populaire aux Etats-Unis, le dropshipping s’ancre progressivement en France depuis quelques années.

Zone blanche : il s’agit d’un territoire qui n’est pas connecté soit à un réseau de téléphonie mobile, soit à l’internet.

CMS = content management system (anglais) = système de gestion de contenu : il s’agit d’un logiciel permettant de créer un site internet dynamique. Le plus connu des CMS est WordPress.


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